Environ une soixantaine de cas de H1N1 ont été diagnostiqués sur l’île de TAHITI, mais l’épidémie semble déjà s’étendre aux autres archipels de la Polynésie. Mardi (jour de la rentrée scolaire), les premiers cas suspects sont identifiés à UA POU (Marquises) notamment au collège de UA POU. Mercredi une première classe est fermée et les premiers cas suspects, diagnostiqués à l’école primaire. Jeudi deux autres classes sont fermées au collège de UA POU et vendredi une quatrième, suite aux directives conjointes très précises des Ministères de la Santé et de l’Education de la Polynésie. Mais les cas de UA POU ne sont pas isolés, bien au contraire, la médiatisation de ces cas a permis la prise de conscience de certains personnels médicaux qui classaient certaines personnes malades comme de simples rhumes.
Au moins aujourd’hui les choses sont-elles claires : toute personne qui tousse beaucoup ou mouche avec ou sans fièvre associée, doit être considérée comme atteinte de la grippe A (H1N1). Conséquence directe, le collège de TUBUAI (aux îles Australes) a fermé ses portes vendredi, pour une semaine, face aux nombreux cas diagnostiqués.